Spectre du type Newtonien sur des Octaèdres de Galènes

Spectre du type Newtonien sur des Octaèdres de Galènes

Voyage au cœur de la lumière Minérale

 

Solaire et sensoriel

Conception toute nouvelle de la structure de la lumière, de ses études historiques, de sa passion pour l’alchimie et sa tradition millénaire. L’émergence d'une intransigeance religieuse à la limite du fanatisme et d'une conception de Dieu, seigneur absolu dominant de son pouvoir et de son autorité les hommes et le monde, qui accompagnera Newton toute sa vie. Conception rigide qu'il doit probablement moins à son éducation

 

 

 « L’expérience est l’unique source de la vérité, elle seule peut nous apprendre quelque chose de nouveau ».

Henri Poincaré (1854-1912)

 

 

 

 

Mots-clés : Newton, galène, facette, octaèdre, micro-minéraux, pixels, spectre, arc-en-ciel, destin, hasard.

 

Avant-Propos :

 

Je ne concevais pas de relater une circonstance spectrale avérée sur des spécimens de galène, sans faire un parallèle avec celui d’Isaac Newton. Ces minerais de plomb avec leur couleur gris bleuâtre profond n’avaient par définition aucune possibilité de réfracter la Lumière et a fortiori encore moins les séquences des couleurs de l’Arc-en-ciel comme cela s’est réellement produit. Un tel phénomène optique ne peut que nous renvoyer à la découverte Historique d’Isaac Newton. En 1666, lors de ses expériences d'optique dans son cabinet scientifique, il révèlera au monde qu’en faisant passer de la lumière solaire blanche à travers un prisme elle se décomposera en rayons lumineux de différentes couleurs identiques à celles d’un Arc-en-ciel. D'autres, avant lui, avaient réalisé le même genre d'expérience, mais Newton est le premier à comprendre que la lumière blanche est faite d'un mélange de rayon de lumière de couleurs différentes.

 

Pour Résumé :

 

Afin de rendre cette communication des plus compréhensibles, je me dois de préciser que ma thématique se rapporte iniquement sur deux facettes de galène cristallisées en octaèdre de l’ordre d’un millimètre. Chaque facette est affranchie l’une de l’autre, puisqu’elles dépendent de deux spécimens différends, identifiés réciproquement sous le n° 1734 et 2574. Les effets spectraux sont apparus instantanément lors de leurs photographies. Ils ont reproduit ces identités suite à l’ajustement d’une source d’éclairage

 

sous une loupe binoculaire avec des angles de vue très précis. Pour la facette, du spécimen n° 1734, l’effet apparut avec la projection d’un rayonnement bilatéral Lumineux de couleur Arc-en-ciel, sous exposé à une valeur d’angle à 90°. La seconde facette, du spécimen n°2574, produisit un phénomène lumineux toujours aux couleurs de l’Arc-en-ciel, mais avec une singulière polarisation concentrée sur toute sa surface et non pas la projection d’un rayon réfléchi comme le spécimen précédent. Ce nouveau phénomène spectral bénéficiait pourtant de la même disposition d’éclairage. Ces épiphénomènes spectraux se sont matérialisés sur l’écran de mon ordinateur, simultanément en connexion avec les prises de vues photographiques. Sans cette nouvelle technologie je n’aurai pas été en mesure de percevoir l’instantanéité de tel flux Lumineux en Arc-en-Ciel.

 

Comme nous l’avons expliqué, le concept même sur la dispersion de la lumière en transformation de couleur originelle de l’Arc-en-ciel, s’accorde aux travaux d’optiques d’Isaac Newton en l’An de grâce 1666. Pour se faire, il utilise un prisme en verre et la lumière du soleil. Il obscurcit sa chambre et fait un petit trou dans les volets afin de laisser entrer une quantité convenable de rayons du Soleil, il plaça le prisme contre ce trou (fente source) pour réfracter les rayons sur le mur opposé de son cabinet de physique. Il observa alors que la lumière de l’Astre solaire sortant du prisme voyageait à travers la transparence du verre et s’étalait

 

 

 

en une multitude de faisceaux colorés, reproduisant les couleurs de l’arc-en-ciel. À l’évidence ce qu’il ignorait c’était que dans son espace-temps le faisceau lumineux du soleil mettait 8 minutes pour parvenir jusqu’à lui. Puis il examina chaque tâche de couleur et remarqua que la « partie bleue » de la réfraction était plus déviée par le prisme que la « partie rouge ». C’est sur cette expérience que Newton s’appuie pour affirmer que la lumière blanche est composée d’un ensemble de rayons colorés et que le prisme dévie différemment ces rayons. Sa conclusion était révolutionnaire : la couleur est dans la lumière et non dans le verre !

Newton perçut à l’évidence que le faisceau initial du rayonnement solaire, une fois dévié, pouvait restituer de différentes façons la couleur de l’Écharpe d’Iris, pour autant pouvait-il en donner vraiment la raison … N’oublions pas qu’au XVIIè siècle on n’était pas encore en mesure d’expliquer la pertinence des causes de la réfraction de la Lumière.

 

À cette époque les Arcs-en-ciel étaient objectés par la croyance populaire en tant que spectre religieux. L’expérience de Newton l’apparentait alors plus à un acte d’occultisme. Dans le sens où il avait dû faire intervenir des forces mystérieuses pour aboutir à un tel résultat… Il s’inscrit pourtant aussitôt aux mouvements Encyclopédiques du XVIIIè siècle le rendant ainsi Universel. Il sera perçu comme foudroyé d’un éclair dans l’obscurité ambiante de son cabinet. On lui prête, face à cette distorsion de l’irréel, qui finalement se révèle une épaisseur réelle, l’aboutissement d’une mutation surréaliste… Il se serait écrié d’une voix forte de stentor au moment de cette découverte … SpectreOh Spectre... Personnage loué d’une très grande foi religieuse, se trouva-t-il pris de terreur… d’un mauvais présage… pour le sort de son Âme après sa mort…

 

Dans le rebond de sa découverte, Newton avait-il intercepté une entremise divine à son spectre… Sa servilité pour Dieu et sa grande Foi, écarta-t-elle toutes les trivialités du Destin, et du Hasard… Au siècle de Newton les sciences s’appuyaient davantage sur l’observation que sur l’analyse scientifique. Pour notre part, que devons-nous croire ou ne pas croire sur le Destin ou le Hasard… Dépend-t-il d’une attente secrète… de l’un de l’autre…

 

Dans cet ordre des choses, plaçons-nous au bénéfice de cette évidence… l’Homme seul s’avère dans le règne des vivants en situation de questionnement sur la part du Hasard et du Destin. Nous pourrions citer de multiples exemples sur le croire avec force ou ne pas croire, aux merveilleux pouvoir du droit Divin. Albert Einstein au congrès de physique et de chimie de Sal Vay en 1927 (Belgique) énonçait : « …Dieu ne joue pas aux dés… ». Son contradicteur notoire, Niels Bohr répliquait : « …Dans le monde de l’infiniment petit, le Hasard règne en Maitre et l’on ne peut ni prévoir ni organiser quoi que ce soit sur la base du comportement de ses fameuses particules élémentaires qui échappent à toutes prédictions… ». Jean d’Ormesson (1925-2017) écrit dans son œuvre littéraire : Posthume (2017) « …Qui sommes-nous où allons-nous… ». Citons une autre révélation de ce célèbre philosophe Français : « …il y a de l’Esprit ailleurs que la pensée des Hommes… ». Tout le monde se souviendra de la citation de François Mitterrand lors de ses vœux « …Je crois aux forces de l’Esprit et je ne vous quitterai jamais… ». La réponse à nos interrogations intimes sur notre existence serait-elle à rechercher parmi les ondes-corpusculaires des 100 milliards de Galaxies qui nous entourent…

 

Repère Chronologique des Révélations sur la Nature de la Lumière :

 

Portons un regard Historique de scientifique sur Newton et sa phosphorisation des couleurs de l’Arc-en-ciel. Nous pouvons ainsi emprunter le raisonnement de notre contemporain écrivain et journaliste scientifique Philippe de la Courtardière pour qui « …le nouveau découvreur est celui à qui l’Histoire accorde le crédit de la découverte… ». Cela nous amène à transgresser dans l’ombre du passé de la longue série des siècles écoulés jusqu’au Père Francisco Maria Grimaldi Jésuite Italien. Dans son traité intitulé : « Physico-mathesis de Luminnine » de (1665), Grimaldi rend compte de nombreuses expériences relatives aux interférences des rayons lumineux. Grâce à des mesures précises des phénomènes de diffraction (terme qu'il semble être le premier à utiliser), il démontre qu'il ne suffit pas de considérer la propagation rectiligne de la lumière. Il observe que la tache de lumière produite par les rayons du soleil sur un écran après avoir traversé une petite perforation ou rasé de près un objet très fin est due à un changement de direction des rayons lors de leur passage aux frontières de ce trou ou de cet objet. Il découvre aussi le phénomène des bandes de diffraction. Tous les résultats rassemblés par Grimaldi seront utilisés par de nombreux physiciens comme preuve de la nature ondulatoire de la lumière.

 

Grille de lecture :

 

Comme nous l’avons fait apparaitre la grille de lecture de cette note requière deux facettes métallisant sur deux spécimens de galène différents. Déterminés tous deux comme sulfure de plomb, ils ne dépassent pas 10 à 15 millimètres. Je les ai répertoriés sur ma base de données informatisées liée à mon inventaire minéralogique régional : Auvergne. : https://www.blog4ever.com/blogs/sciences. Inventaire que je tiens à partager avec la vaste communauté des Sciences de la Terre, ainsi que les lieux et place de mon pré carré. Ma voie de minéralogiste s’est tracée lors de séjours dans la Chaine Alpine Franco-Italienne, avec l’élaboration entre 1970 et 1973 de mon premier Mémoire d’Étude.

Mais mon rapport à la minéralogie et à la géologie remonte à 1962 depuis la découverte d’une « Rose des Sable », offerte par Dame nature dans les vastes étendues sablonneuses du Sahara Algérien pénétré par la longue Histoire de la Terre.

 

Malgré le fait que ces facettes de galène se déterminent sans éclat propre à l’espèce minérale pendant un court espace-temps elles ont restitué différemment des faisceaux ou des taches visuels aux sept couleurs de l’Arc-en-Ciel, des rayonnements électromagnétiques exclusivement perceptibles sur l’écran d’un ordinateur, comme précisé, couplé d’un appareil photo numérique.

 

Avant ces échantillons jamais je n’avais été confronté à un tel phénomène optique. J’ai pourtant au cours de ma longue expérience minéralogique photographié des centaines d’échantillons de micro-minéraux. Par conséquent, je ne pouvais que me placer dans une situation de questionnement : pourquoi et comment cette circonstance métaphysique exceptionnelle étendue aux couleurs Arc-en-ciel avait-elle pu se matérialiser… De cette confrontation lumineuse cataclysmique au sens d’une violente perception visuelle, j’emprunterais la citation d’Aristote : « Nous ne croyons connaitre rien avant d’en saisir le pourquoi… ». Le philosophe poursuit : « C’est le cas en toute chose également dans les changements physiques… ».

 

Ces deux spécimens n’avaient à l’origine rien de particulier minéralogiquement. Pour les situer je les ai dégagés d’un vieux déblai minier sur le territoire de la commune d’Ally (43) à une altitude de 1 000 mètres. C’était une petite activité minière exploitée épisodiquement lors de la grande période d’extraction de l’antimoine dans le District Minier de Brioude-Massiac entre 1880 et 1930. Il s’agit de la mine de Courbachy qui se repère difficilement à travers de touffus sous-bois située dans un profond ravin. Comme pour toutes les anciennes exploitions minières, il est recommandé d’y accéder avec prudence, il y a des risques avec les anciens puits restés ouverts ou en cours d’effondrements.

 

Chacune des facettes relativement de petite taille de l’ordre de 0,8 à 1 millimètre disposées à l’épreuve de leurs photographies ont pourtant clairement restitué des rayonnements spectraux. Soulignons qu’ils ont un système cristallin octaédriques à huit faces planes et qu’ils étaient insérés dans des cavités

 

 

 

géodiques d’environ 3 x 7 millimètres. Dans le détail, ces cristallisations bipyramidales multiples sont identiques les unes aux autres et s’accordent aux règles des modélisations mathématiques qu’en avait définies Euclide. Ces minéraux de petits formats sont couramment identifiables parmi les micro-minéraux. Malgré leurs concises dimensions, ils s’intègrent totalement à la quintessence du Règne Minéral. Leur mode de formation reste identique à leur paragenèse identitaire propre à cette variété minérale. Leurs observations et leurs identifications nécessitent une instrumentation optique appropriée. Le fort grossissement permet parfois de découvrir de nouvelles espèces minérales.

 

Sir Isaac Newton (1642-1727) qui vint au monde dans l'Angleterre protestante le jour de Noël, selon le calendrier Anglais, fera surgir à l’âge de 24 ans le feu sacré de la Lumière. Il a pu faire naitre une lecture figurative de la Lumière en la transfigurant en couleurs : violet, indigo, bleu, vert, jaune, orangé et rouge. D’évidence il était bien arrivé à recréer la résurgence d’un Arc-en-ciel grâce à sa lumineuse idée de faire miroiter son morceau de verre placé dans la trajectoire d’un faisceau solaire au travers de la fente d’un volet.

 

Personnellement, la photographie de mon spectre ne pouvait qu’être en résonance avec ce même signal lumineux Arc-en-ciel, non pas ici avec l’assistance d’un morceau de verre mais bien avec l’aide de facettes grises de plomb. Je ne cherche pas pour autant a réétudié la découverte Historique de Newton mais simplement à la faire partager dans le champ commun des savoirs…

 

Je me garderai bien aussi de faire injure aux physiciens dans le sens que la couleur gris noir à gris bleuâtre naturelle de la galène ne doit pas se particulariser de la métaphore de « Corps Noirs ». En physique un corps noir réémet l'énergie qu'il a absorbée sous forme de rayonnements électromagnétiques. La quantité d'énergie réémise dépend de sa température. Ainsi, on a une "loi de rayonnement du corps noir" qui donne la valeur de l'énergie émise en fonction de la température du corps noir. Dans la nature, il n'existe pas de corps avec les caractéristiques requises, mais en laboratoire il est possible de construire des modèles qui, dans des conditions déterminées, sont capables d'en simuler fidèlement le comportement. Toute enceinte isotherme, fermée à l'exception d'une très petite ouverture, joue le rôle d'un corps noir. Même si la couleur n’a pas été le facteur déterminant, nous pouvons énoncer que les facettes du minéral ont bien permis le renvoi de la Lumière projetée par la loupe binoculaire lors de leurs photographies et retranscrire des rayonnements électromagnétiques.

 

Très tôt Sir William Herschel, (1738-1822), musicien et astronome britannique d'origine allemande, observait que la Lumière libère de la chaleur et que sa température thermodynamique augmente plus l’émission du spectre se déplace vers le visible. Il sera rejoint par son contemporain le physicien Ecossais John Leslie (1766-1832) qui a remarqué que les corps de couleurs sombres ont un pouvoir rayonnant plus grand.

 

Je me devais d’assimiler cette originale réalité qu’une Lumière blanche projetée sur un corps noir, d’autant plus métallisant…, pouvait se transformer en un Art visuel au concept des merveilleuses nuances d’un Arc-en-ciel. Après quoi je fus moralement effondré de ne pas être dans la richesse d’un savoir plus étendu… Mes connaissances élémentaires se portaient uniquement sur le fait qu’une Lumière blanche qui traversait un prisme optique se décomposait pour faire apparaitre un spectre visible. Dans le cas de figure présent, j’ai été confronté à un solide non transparent mais encore de couleur noir qui par définition s’oppose au passage de la Lumière.

 

 

 

Le petit énoncé de Jean-Jacques Rousseau (1762) : « …on peut bien être homme sans être savant… », me réconforta dans cette incapacité d’expliquer par moi-même ce phénomène. À la suite de quoi, je me suis mis à consulter frénétiquement et de façon indéfectible des Encyclopédies et des ouvrages de physique. Un vieux livre bicentenaire déniché à l’étal d’un bouquiniste me sera salutaire « Traité Élémentaire de Physiques » de Mathurin-Jacques Brisson (1797). Un petit trésor d’imprimerie d’antan, écrit en ancien Français, imprimé sur des feuillets de papiers : « fiffons ». La fabrication du papier à l’époque était de mélanger du chanvre et du lin puis de l’assécher sous de lourdes presses à vis, les bordures dentelées en témoignent encore. Dans ce merveilleux ouvrage j’ai eu ainsi mes premières explications simples sur les différentes propagations de la Lumière, ses réflexions et ses réfractions notamment au travers d'un corps transparent et le renvoie sur un solide opaque. Il contribuera à la construction de cette note.

 

Je prolongerai la compréhension de la diffraction et de la réfraction avec des ouvrages éclairants : le « Manuel d’Instrument Optique de l’École Nationale de l’Artillerie » (1916), ainsi qu’une édition récente « Lumière et Luminescence » de Bernard Valeur Ed : Belin (2005). J’ai également pu consulter chez un bouquiniste un ouvrage de physique se rapportant à l’optique qu’il m’autorisa à photographier. Lors de ses prises de vue j’ai été confronté à nouveau à ce faisceau lumineux aux sept tonalités de l’Arc-en-ciel. Le plus étrange c'est qu’il se produisit suite à la prise de

 

vue d’un dessin de disque divisé en sept secteurs remplis de fines et de moins fines lignes parallèlement tracées en noir. Lors du visionnage de ma photo sur mon appareil numérique j’ai, pendant une fraction de seconde, vu apparaitre sur l’écran du défilement d’image le spectre en couleur alors que la photo du dessin était figée en noir et blanc. (Voir planche)

 

Si je reviens au sujet de ma note, on observe que sur les spectres des deux échantillons de galène il n’y a aucune projection chromatique réfractée par les facettes de blanc, de noir et de gris conformément aux rayonnements optiques de l’Arc-en-ciel. Avant que l’on parvienne à expliquer scientifiquement la formation des Arcs-en-ciel, il persistait dans la culture populaire toutes sortes de sortilèges… Dans la mythologie africaine, on lui accordait un port de Lumière vers un monde surnaturel… On y voyait aussi un signe d’alliance entre Dieux et Noé après le déluge dans la Genèse. Les plus éclairés seront Aristote et Épicure qui exprimaient : « …Ce qui existe est composé d’Atomes indivisibles, les Atomes se meuvent aléatoirement dans le vide et peuvent se combiner pour former des agrégats de matière… ».

 

La « Lumières identitaires du soleil » :

 

De prime abord, Newton avait les capacités de maitriser les propriétés de la Lumière. Son art dans le fait d’enjoliver l’Astre solaire avec les sept couleurs de l’Arc-en-ciel lui donnera une Aura d’expérimentaliste… Avec cette nouvelle essence, l’illustre personnage s’était-il résolu à faire un examen de conscience, pourrions-nous dire : « que même si la chose était impossible elle s’était faite malgré tout et si elle s’était faite c’est qu’elle était possible… ». Je me suis trouvé dans la même situation qu’avec la découverte Historique de Newton. J’avais comme lui provoqué toutes les couleurs de l’Arc-en-ciel à l’aide de deux petites facettes de spécimens de galène. Ces Substances minérales n’étaient pourtant pas d’origine luminogène. Leurs luminosités spectrales découlent vraisemblablement d’un rapport entre les énergies des électrons et la température de l’éclairage, mais nous y reviendrons.

 

Newton qui était inféodé de religion et maladivement religieux, a-t-il été pénétré par des tourments spirituels pour avoir bousculé la Lumière Divine… Sa croyance voulait que toutes les choses de l’existence étaient expliquées dans la Bible. Il était lui-même auteur de textes Théologiens, aujourd‘hui certains d’eux pourraient être considérés comme des sciences occultes…

 

Éprouvait-il aussi le sentiment d’avoir déclenché le signal de la fin des temps... La terre allait-elle s’ouvrir sous ses pieds… et le précipiter en Enfer… En substance, allait-il y perdre son Âme dans un abîme... On lui crédite de s’être exclamé d’une voix de stentor : « Oh Spectre… ! Oh Spectre… !» comme s’il avait provoqué le propre spectre de sa Mort

 

Si l’on se réfère à la psychanalyste Colette Soler (2012) « …l’angoisse est le signal du réel… ». Socrate, qui a été un révélateur de la pensée humaine explicitait que « …L’homme est le seul des animaux à croire à des Dieux… ». Quant aux savants du XVII siècle ils considéraient, depuis l’Antiquité, l’Arc-en-ciel comme une forme physique de l’âme.

 

Newton, déterminé aux épreuves scientifiques, poursuivit ses expérimentations sur le spectre de la Lumière visible en superposant un second prisme au premier, la Lumière blanche est réapparue. Cette nouvelle expérience lui apportait-elle encore des réponses impénétrables… s’agissait-il là d’une fatalité due au Hasard… Il semble que sa publication, en 1675, sur son nouveau travail sur la lumière, où figure sa théorie corpusculaire, ou théorie de l'émission, lui ait fait analyser que la lumière blanche n'est pas une entité mais est la somme de lumières colorées. Son contemporain le Marquis Pierre Simon de Laplace (1749-1827) percevait du Hasard dans son traité « Théorie Analytique des Probabilités » (1812), « …presque toutes nos connaissances ne sont que des probabilités… ». Sans trop nous théoriser sur le Hasard, relevons le phrasé accommodant d’Aristote : « …Le Hasard ne peut provenir que du Hasard… »…

 

 

 

Les « Photos des Facettes de Modélisations Octaédriques »

 

Comme précisé, le premier micro-minéral de galène, N°1734, était composé d’une cavité géodique de quelques millimètres, tapissé de cinq petits cristaux octaédriques à huit faces. Chaque face avait une dimension de l’ordre de 0,5 millimètres. La facette photographiée en déclanchement

automatique a projeté en une fraction de seconde un double faisceau de Lumière polychromatique restitué avec un angle à 90°. Sa visualisation sera, comme indiqué, capturée sur l’écran de l’ordinateur. Comme j’en ai déjà fait part, j’étais dans l’étonnement et dans l’impossibilité de donner une explication rationnelle à cette prodigieuse particularité optique.

 

Ne disposant pas de luxmètre je n’ai pas pu mesurer la luminosité de l’ampoule de 50 watts. Néanmoins, on sait que plus la température s’accroit et plus les atomes vibrent rapidement. C'est ainsi que l’énergie des photons s’active et par conséquent les nuances spectrales deviennent visibles… John Leslie (1766-1832) s’était aperçu qu’en fonction de la chaleur diffusée sur une petite masse métallique les couleurs progressaient du violet vers le rouge, expérience effectuée à partir d’un thermomètre différentiel.

 

Mes collègues micro-minéralogistes ont adopté des ampoules à Lumières froides. Sans l’ombre d’un doute, si je m'étais équipé de ce mode d’éclairage jamais je n’aurais pu provoquer cet étonnant évènement spectral… Seul un théorème circonstancié d’interactions instantanées entre matière-chaleur-lumière pouvait produire un tel résultat. Cette notion de la matière nous ramène à Newton et à son fameux ouvrage : « Principia Mathématica » de 1687, où il décrit que : « … pour qu’un corps chauffé puisse manifester son « Spectre », il doit être porté à une température supérieure à la température ambiante… ».

 

Les facettes apporteront effectivement la résolution nécessaire à un « effet miroir ». L’échantillon n°1734 généra un faisceau divergent bilatéral avec un angle à 90,

 

 

 

soit une lecture « optique géométrique » matérialisée par la consonne V. La facette de l’échantillon n° 2574 s'est déployée en polarisation chromatique iridescent aux coloris de l’Arc-en-ciel. On pourrait comparer cette irisation à celle du quartz et sa particularité dite d’Iris ou renvoi de la Lumière en atypique réfraction de reflet irisé. Pour définir de façon simple ces reflets, il s’agit d’une suite de petites bulles prisonnières

 

 

lors de la consolidation du composé inorganique siliceux. La polarisation de la facette n°2574 a été capturée suite à l’impact de la Lumière sur sa surface qui était constituée d’une foliation de petites macles reprenant la triangulation angulaire octaédrique du minéral, macles à peine perceptibles même avec un fort grossissement de la loupe binoculaire, leurs épaisseurs sont inférieures aux sillons d’un C D.

 

« Énergie et espace-temps » :

 

Les Astrophysiciens conçoivent la lumière et l’optique comme deux frontières dans le vaste espace qu’occupe la nature. L’une et l’autre ont des propriétés physiques évidentes qui rentrent en interactions afin de faire circuler les photons en énergie électromagnétique de façon indivisible. La prestigieuse métaphore « matière-chaleur-lumière » interférée par les propriétés des deux solides métallisant pourrait être renvoyée aux travaux de physique de la première décennie du XXè siècle, comme ceux de Jules Jamin (1818-1866) et d’Antoine Masson (1806-1860), pour lesquelles certaines luminosités seraient de cause thermique… Ce qui nous conforte dans notre démonstration concernant l’éclairage incandescent représenté ici (quant aux ampoules LED qui n’émettent aucune production de chaleur) offre un meilleur rendu des couleurs. C’est pour ces diverses raisons qu'elles sont utilisées aujourd’hui par les micro-minéralogistes.

 

Quels sont les enfants qui n'ont jamais été impressionnés par les magiques et délicates bulles de savons nimbées de couleurs Arc-en-ciel… Newton dans son traité : « dOPTICS sur la Lumière et les Couleurs » en 1722, personnifiait les bulles de savons comme des reflets spectraux issus du domaine des Lois de la physique ondulatoire. Puis le modèle ondulatoire s’est peu à peu développé avec Huygens à la fin du XIIè, Frenel à la fin du XIIIè et Maxwell à la fin du XIXè. Il nous appartient de préciser d’où proviennent les variations de couleurs des bulles de savons. Elles sont perçues uniquement sous un certain angle d’observation. En fait chaque bulle de savon joue le rôle du prisme. Les Artistes peintres, toujours persévérants dans le renvoi à leur époque, ont su peindre ses petits magiciens souffleurs de ces légères galaxies gouvernées par les vents aux multiples couleurs d’Arc-en-ciel. Il existait depuis l’antiquité diverses théories sur les Arcs-en-ciel. Comme à l’époque d’Al-Shirozi’s (1236-1311) dans son « Encyclopédie d’Astronomie et de Mathématique » de 1281, il considérait le rôle réfracté de la Lumière sur les gouttelettes d’eau.

 

Newton expliquait ses fondements sur les théories de l’optique ainsi : « La Lumière est constituée de corpuscules très rapides, lorsque ces corpuscules atteignent le fond de l’œil ils engendrent des vibrations au cerveau en donnant diverses sensations de couleur, selon la taille des corpuscules… ». Il avait deux opposants à la Lumière corpusculaire : d’abord De Hooke (1635-1703), puis de Huygens (1629-1695). Hooke restera le plus prestigieux de ses adversaires scientifiques, il meurt en 1704.

 

Les premières notions concernant les corpuscules de la Lumière viendront de Démocrite (460-370 av J-C) pour qui : « …l’Univers est constitué d’atome et de vide… ». Épicure (341-270 av J-C) tend à approuver ses dires, il cite : « …tout ce qui existe et composé d’atomes invisibles… ». Le philosophe Lucrèce (95-55 av J-C) reprend la philosophie d’Épicure qu'il développe dans son « De natura rerum » avec : « …les objets et le vivant prennent forme via des combinaisons d’atomes… ».

 

Bien que les publications étaient rédigées en Latin, Newton lui écrivait ses Magistraux ouvrages en Anglais. La parution de ses travaux Universitaires, scientifiques et techniques dans la langue Shakespeare faisait de lui un avant-gardiste. Par mon inaptitude en anglais, j’ai du à regret abandonné un périodique de Géologie de haut niveau, au départ édité en Français qui peu à peu devient un périodique Anglais.

 

« Newton se met le doigt dans l’œil »

 

Pendant l’Antiquité on concevait la Lumière et le feu comme liés l’un à l’autre. Platon (V siècle avant J.-C.) en concevait la « synalgie », c'est à dire la fusion en un seul corps. Sans trop aborder l’enfance de Newton, qui était déjà Auréolé de Lumière, il s’intéressera très jeune aux prodigieuses propriétés physiologiques de l’œil au centre de la Lumière. Il disposait d’une forte aptitude à comprendre le corps humain et sa condition sensorielle. Il ira jusqu’à s’infligeait une expérience visuelle sur lui-même. Sans aucunes précautions particulières, il s’enfoncera profondément entre l’arcade sourcilière et son œil une longue et grosse aiguille à coudre de bourrelier. Bien que cette pratique, qu’on conçoit aisément très dangereuse, lui permit de voir pleins d’étoiles et de grands cercles sombres et des couleurs Arc-en-ciel dans l’œil, on peut dire que Newton était un visionnaire sur ce qui est aujourd’hui assurément reconnu, le nerf optique transfère point par point l’image au cerveau. Les Égyptiens, concevaient l’œil… comme une palette de couleurs.

 

Au Xè siècle le mathématicien Persan Alhazen (965-1040) déterminait l’œil comme le « siège de l’Âme ». De quoi satisfaire de louanges Newton qui toute sa vie était dans le questionnement Spirituel. Il sera animé d’une promesse théologique et se montrera intransigeant opposant à l’église catholique. Il portera au nom du protestantisme la glorification du pouvoir absolu de Dieu créateur et maitre de l’univers. Pour en revenir à Alhazen, il comprit que les rayons lumineux se propageaient en ligne droite vers l’œil, ce qui se vérifie aujourd’hui.

 

« D’un instinct dans le champ des possibles »

 

Les pertinentes capacités de Newton en : philosophie, mathématique, physique, alchimie, astronomie… s’intègrent parfaitement à cette époque Georgienne où l’on trouve une dynamique littéraire et culturelle. Dans ce siècle des Lumières, la Grande Bretagne s’ouvrait ainsi à l’essor des constructions intellectuelles, aux fondements des Académies qui publiaient des Mémoires sur les Sciences… La bourgeoisie se rivalise dans la surenchère des Cabinets de Curiosité, combien ont enrichi les Musées…

 

l’Angleterre s’accomplissait dans l’ampleur capitaliste des richesses. Elle dominait les affaires du Monde avec tout spécialement son brillant commerce maritime et son intraitable Compagnie des Indes Orientales… Malgré cet essor économique, la misère se perpétuait dans la Grande-Bretagne des Rois Georges… À cette époque le Royaume-Uni se glorifiait aussi de ses luxueuses orfèvreries de table en métal Anglais, ou Métal de la Reine. On l’appelait ainsi pour la puissance et le reluisant prestige de la Couronne. La réalité en était pourtant tout autre, en effet, ce métal était composé de 92% d’étain, de 2% de cuivre et les 6 % d’Antimoine provenant d’Auvergne. Les Anglais importaient ce sulfure depuis 1740, des textes en font dates. Il est vrai que l’Angleterre avait entrepris sa « Révolution Industrielle » ou « l’Univers-machine » un siècle avant la France. Ce qui justifiait la bourse des métaux à Londres.

 

Avec cette métaphore de la Lumière aux couleurs Arcs-en-ciel, Newton se personnifia dans un domaine où chaque possibilité peut arriver, de la même manière que chaque élément chimique sera essentiel à la création de la nature. Il sera ainsi toujours à la recherche de prouver l’authenticité de la quintessence. Cette spéculation sur le champ des possibles ne pouvait que plaire au philosophe allemand Gottfried Wilhelm Leibniz (1646-1716). Newton a donc de ce fait bousculé le cercle vertueux des théologiens et des ecclésiastiques, à une période où régnait une sentence de suspicion entre les contributeurs du futur. Ils les mettaient en situation de questionnement sur la provenance de leur Foi. Les Pasteurs, pleins d’admiration pour ce petit prodige, le glorifiait dans leurs Homélies.

 

La découverte de la mécanique newtonienne est tour à tour propagée en France par, dès 1732, Pierre Louis Moreau de Maupertuis (1698-1759) physicien astronome, le Grand Monsieur Voltaire et sa chère amie Madame du Châtelet qui par sa célébrité la répandit dans toute l’Europe. Dès l’âge de 12 ans, Madame du Châtelet lisait couramment l’Allemand, l’Anglais, le Grec et le Latin. La célèbre femme de Lettres et de Science, manifeste son adhésion à la doctrine newtonienne avec son : « Institutions de Physique » publié en 1740. Gottfried Wilhelm Leibniz qualifiait le génie de Newton en tant que Dieu ! Comme pour toutes choses… Ce philosophe sera l’auteur d’un Essais de Théodicée.

 

Nous ne pouvons que nous interroger sur la déclaration du partisan du féminisme Voltaire lors de la mort d’Emilie du Châtelet le 15 octobre 1749, au Roi de Prusse Frédéric II. Il lui écrit : « J’ay perdu un amy de vingt-cinq années, un grand homme qui n’avait défaut que d’être une femme, que tout Paris regrette encore ». Phrase qui nous donne une lecture tout en contradiction de cette illustre personnage. Il qualifiait Frédéric II de « Prince Éclairé », le reconnaissait instruit et lui corrigeait ses poésies. Émilie du Châtelet est l’une des premières femmes à avoir soulever le stéréotype du genre… Comme on le sait, elle côtoyait les salons que fréquentaient les savants, les écrivains et tous ceux qui comptaient dans les lettres ainsi que les gens du Monde. Elle développera et partagera son génie dans la Littérature, la Philosophie et les domaines Scientifiques…. Une lettre de février 1739 montre qu’elle correspondait avec Frédéric II. Elle lui faisait part de son jugement à propos de l’attraction par Newton avec cette apostrophe : « L’attraction n’est pas toujours bonne à toute sauce et on en a un peu abusé ces temps-ci ». L’Homme à la pomme, lui-même s’accordait en ignorer la cause. Voltaire fut présent à l’Abbaye de Westminster aux obsèques de cette grande figure de la pensée scientifique du XVIIIè siècle. Elle fut inhumée dans la cathédrale de Westminster à côté des grands d’Angleterre.

 

« De l’Accommodement du Destin à la Concordance du Hasard » :

 

Newton serviteur de l’Astre Solaire :

 

Newton était continuellement dans le questionnement du dépassement de soi et à la recherche de l’absolu. La quête inlassable d’innovation le fixait sur une ligne de crête sans faille. Il se mettait en situation d’apprenti sorcier, en reproduisant les couleurs invisibles de la Lumière qui éclaire l’Humanité… Il combina pour cet effet un prodigieux disque de carton de 30 centimètres encollé de bandes de papiers aux sept couleurs du spectre. Il dota son palet d’une manivelle puis le fit tourner. Aussitôt les couleurs multicolores ont disparu pour laisser la place à une Lumière blanche. Le disque solaire de Newton s’octroie ainsi d’un pouvoir par défaut en s’imprégnant dans une intemporalité de l’Astre solaire. Tout comme le disque d’Aton il devient éphémère…

 

Comme chaque découverte elle sera soumise à l’épreuve des faits par confrontation à l’expérience. Après quoi, il envoya en 1665 à la Royale Société une lettre exposant les principes essentiels de sa théorie des couleurs ; peut-être celle de trop puisqu’elle provoqua la polémique. Cet Homme qui était incarné jusqu’ici par la révélation de la Lumière… s’enferma progressivement dans la solitude. Et afin de ne pas se perdre dans ses pensées incandescentes, il poursuivra une vie d’études Théologiques et Alchimiques. Au regard de l’Alchimie et de ses transmutations mystérieuses… Newton a toujours œuvré avec l’espace-temps de la nature et de la Lumière. Les couleurs chromatiques fondamentales qu’il réalisa s’ordonnaient dans une configuration poétique absolue. Ce qui provoquera sans aucun doute de violentes antipathies de la part de ses égaux.

 

On peut concevoir Newton victime de son ingéniosité puisqu’il sut modéliser voire expliquer que la Lumière est un phénomène physique qui peut produire une aura visuelle, basé sur la répartition des couleurs. Ce qui tend à nous ramener à Emmanuel Kant (1724-1804) et à son traité philosophique « Critique de la Faculté de Juger » de 1790, où l’on peut lire : « Il n’est pas à chercher dans les choses de la nature mais seulement dans nos idées… ».

 

Questionnons-nous sur Newton et ses accointances aux autres… de manière manifeste il était décrit : asocial, ombrageux, méfiant, aux rires moqueurs, préférant la compagnie des animaux à celle des hommes. Il excellait dans la dissimulation de son côté obscur de ses pensées et de ses talents en se personnifiant d’un éloge de modestie. Son siècle était marqué de façon effrénée par la rivalité des découvertes. Les Hommes éclairés ne voulaient pas se retrouver à la remorque… Newton se voulait en désaccord avec Hooke et Leibniz… particulièrement au sujet de la nature du temps et de l’espace. John Keill, disciple de Newton, affirme que celui-ci avait, sans nul doute, inventé le premier l'arithmétique des fluxions, mais que Leibniz avait publié ultérieurement, sous un nom différent, cette même arithmétique. Newton accusait Leibniz de plagiat, il aurait eu accès à des manuscrits non publiés de Newton. Les autres prouvaient sans conteste l'antériorité des publications de Leibniz et la supériorité de son système de notation. Il semble bien que Newton eût effectivement développé ses idées avant Leibniz mais que, même si ce dernier a eu accès à des manuscrits de Newton, il a travaillé de façon indépendante. La controverse, qui paraît de nos jours plutôt futile, eût pour conséquence de couper pendant longtemps les mathématiciens anglais du reste de l'Europe : ce n'est qu'au début du XIXè siècle que les notations de Leibniz furent acceptées en Angleterre. Quant à Kant qui se révélait en arbitre, il attribua la victoire au grand Monsieur Newton. Le philosophe Kant dans son ouvrage « Critique de la Raison pur » de 1781, s’était également étendu dans l’élaboration des théories de l’Univers, il s’exprime aussi bien pour les valider que pour les invalider. On était également en désaccord avec les côtés fantasques Newton, il était incriminé d’occultisme et d’irrationalité…

 

Aristote et Platon… s’exerçaient en public aux discours savants afin de développer et de partager la pensée intellectuelle… J’ai moi-même partagé cette philosophie sur les fondements de la diffusion du savoir…, en m’associant à l’esprit des Lumières, si j’ose m’exprimer ainsi… J’ai exercé, afin de promouvoir une meilleure compréhension des Sciences de le Terre et avec complaisance, des : -conférences, -expositions, -randonnées à thèmes géologiques, minéralogiques et sur la métallurgie minière de la région Auvergne, auprès du public, des scolaires et futurs Ingénieurs en géologie et mines de l’Institut Lassalle-Beauvais (0ise).

 

Dès son enfance, Newton était habité d’un Esprit fécond et n’hésitait pas à le mettre à profit dans diverses expérimentations. En bon petit génie bricoleur, ce touche à tout réalisa un petit moulin à moudre le blé muni d’un système de rouage actionné par une souris. Si l’on veut grossir le trait de ses malicieuses imaginations, évoquons l’invention de son singulier cerf-volant doté d’une queue qu’il avait équipée d’une lanterne. À Minuit sonnant alors que les braves gens étaient plongés dans le repos de la nuit et à l’heure où passent les Rois Mages, le petit farceur libéra au gré du vent son effroyable lumignon. Celui-ci se mit en mouvement dans une danse macabre au-dessus des habitations… La population a-t-elle était prise d’angoisse à la vue de ses galops de chevaux venus de l’Apocalypse, aux grosses narines soufflant de violents tourbillons d’air qui s’engouffraient dans « les trompettes des malheurs » … Sans avoir à rentrer dans un tourbillon lexical et sensoriel morbide… ont-ils aussi étaient terrifiés à l’idée de la possibilité de revenants surgissant du Royaume des trépassés… N’oublions pas que la croyance sur la manifestation des Morts-vivants persistait plus que tout au XVIIIe siècle.

 

Si l’on prend en conséquence la Relativité Restreinte, comme la déterminait Einstein, pour qui « L’espace et le temps était intimement liés », cela nous ramènerait à remonter le temps à la vitesse de la Lumière, et nous permettrait en quelques secondes de parcourir les trois siècles et demi qui nous ont séparé du jeune Newton. Nous pourrions ainsi le surprendre en même temps que ces expressions sensorielles, ses yeux animés d’ironie et son sourire coquin qui ensoleillait son visage enfantin…regardait chanceler son abominable candélabre volant…

 

Couché par terre en pleine nuit il aimait contempler le ciel et laissait son esprit vagabonder dans les étoiles. Il avait ainsi la vision d’appartenir à un Univers bien ordonné. Cela le conduira à devenir astrophysicien et à inventer un télescope en 1672 pour pouvoir saisir ce qui nous parvient du Cosmos. Pour cela il se munit d’un long tube de cuivre et du pourvoi de miroirs concaves qu’il plaça à ses extrémités. Puis il en fit part à la Société Royale de Londres. La philanthropie de son esprit de curiosité lui permit de décrypter de rigoureuses observations comme la mécanique gravitationnelle Universelle. Cela lui permit de comprendre que la Lune tournait autour de la Terre et les Planètes autour du Soleil. Désormais il sera non seulement un acteur de la mécanique céleste, mais également un Orfèvre dans l’alignement des planètes… Aurait-il eu une prémonition sur cet alignement parfait pour aboutir à un tel résultat...

 

En 1702, il se consacrera au problème de la chaleur, en élaborant une première échelle de température qualitative consistant en une vingtaine de points de référence allant de « l’air froid en hiver » jusqu'aux « charbons ardents du feu de cuisine ». Pour cela il confectionnera un thermomètre avec un tube de verre. Puis sachant que la majorité des substances se dilatent en se réchauffant, Newton vida le tube de son air puis ferma la partie inférieure et remplit le réservoir sphérique d'huile de lin et le chauffa. Il mesura son changement de volume selon ses points de référence. Il constata qu'un litre d'huile de lin à la température de la neige fondante atteignait 1, 0725 litre à la température de l'eau bouillante. Au bout d'un certain temps, il définira « zéro degré de chaleur » comme correspondant à la neige fondante et «33 degrés de chaleur » comme correspondant à l'eau bouillante. Il baptisa son instrument un « thermomètre ». Ainsi l'unité de cette échelle, le degré Newton, vaut 100/33 d'un kelvin (ou d'un degré Celsius) et a le même zéro que le degré Celsius. Toute sa vie, il sera en quête de connaissance, on l’observe avec l’identification de plus de 200 variétés de plantes.

 

« Essai de Synthèse et d’Interprétation sur la Découverte Identitaire de la Lumière » :

 

Effectivement, les expériences de Newton sont corrélatives aux phénomènes de la Lumière naturelle du soleil, puisqu’il en dévoile ses couleurs et reconnait celles d’un Arc-en-ciel. S’impressionnât-il lui-même de cette belle antithèse sur la possibilité Humaine à dompter l’invisible de la Lumière, avec pour boite à outil un simple morceau de verre du type : « flint glass » … Les propriétés très dispersives de ses rayons lumineux, lui ont-ils occasionné un effroi à lui faire perdre la vue.

 

Pour obtenir une meilleure approche sur les composées spectrales de la Lumière, je me suis mis en phase avec les Lois majeures des rayonnements électromagnétiques dans leurs fondements : photons, atomes et infrarouge… conformément aux travaux de : Max Planck (1858-1947) « Circonstance Spectrale du Corps Noir », Fritz Wien (1864-1928) « Relation Spectrale Température-Couleur », Joseph Stefan (1835-1893) « la Relation Spectrale totale Rayonnée par la Température », James Clerk Maxwell (1831-1879) « Vitesse de la Lumière Électromagnétique Spectrale en Équation : distance/temps », Wilhelm Shell (1826-1904), René Descartes (1596-1650) « Tout Rayon lumineux rencontrant une Surface Polie il est Réfléchi ». J’avais un tel souhait de tout saisir que j’ai bien failli ne pas pouvoir échapper à une mort cérébrale.

 

« Que Conclure de ce Voyage Coloré dans la Lumière »

 

Lors de la photographie de ces spécimens minéralogiques gris plomb qui étaient éclairés par une banale lumière blanche, mon œil d’hominidé n’était en aucune façon préparé à percevoir un rayonnement de Lumière polychromatique propre à l’Arc en ciel. En effet, leur composition minérale constituée de 86,60% de plomb et de 28,40% de soufre ne permettait pas le réfléchissement de la Lumière. Je n’aurai pas pu percevoir ces effets sensoriels lumineux sans les fonctionnalités électroniques d’un appareil photo numérique câblé à un ordinateur. C’est la combinaison de ces séquences successives qui a permis cette interaction aux couleurs de l’Arc-en-ciel : Matière-Chaleur-Lumière.

 

 

 

 

Le choix nominatif de la galène est issu de la racine latine Galena alloué dès l’An 77 par Pline l’Ancien, il sera francophonisé Universellement. Les cristallisations des galènes sont cubiques ou octaédriques et parfois formés de macles, comprenons : des individus imbriqués ou accolés. Les deux spécimens concernés se présentent en structure octaédrique régulière à huit faces. Ils répondent aux interprétations cristallographiques définies par Planton (428 av J C - 348 av J C). Ce philosophe Antique est considéré comme le père des formes intelligibles. Le minerai de plomb est entré dans l’Histoire surtout pour des raisons stratégiques et anthropologiques. Dans le sens où l’Homme l’utilisait et l’utilise toujours pour le développement économique et malheureusement aussi pour des satisfactions d’enrichissement personnel avec la fabrication de pièces d’artilleries qui seront et qui sont commercialisées dans toutes les guerres. Les premiers boulets à canons ont été confectionnés au tout début de XIVe siècle.

 

Nous l’avons démontré les photographies de chaque facette ont été réalisées indépendamment des deux spécimens de galène. Leurs configurations triangulaires se définissent à l’identique. Cependant, comme mentionné, elles ont restitué un rayonnement polychromatique différent, linéaire pour l’une et avec une disposition extensive sur toute sa surface pour l’autre. Ces manifestations spectrales se sont réalisées sur des cristallisations planes. Mais qu’aurait restitué la photographie sur une bille de plomb… Aurait-elle eu un rayonnement réfléchi, si sa forme sphérique avait été exposée à la même température, au même éclairage, avec un même angle et sous la même loupe binoculaire… aurait-il pris la forme d’un astérisme en configuration de croix... Je laisse l’expérience à d’autres… et comme toute expérience il se peut qu’à nouveau cela révèle un spectre spectaculaire.

 

M-J Brisson axiomatise dans son « Traité de Physique » (1797), : « …Qu’à la rencontre d’un corps opaque la lumière se réfléchit, de manière à ce que son angle de réflexion soit égal à son incidence et que ce principe est le fondement de la Catoptrique… ». La catoptrique est la partie de l'optique géométrique qui s'intéresse aux problèmes de réflexion sur des miroirs, ce qu’avait conclu Shell des 1621. Cette discipline était étudiée notamment par les Grecs (Pseudo-Euclide, Dioclès, Anthémius de Tralles) et les arabes (al-Kindi, Alhazen). Les miroirs étudiés à cette époque sont plans, concaves ou convexes. Cette métaphore optique nous renvoie aux formes telles que les concevait Spinoza, « …D’une cause déterminée résulte nécessairement un effet… ». Ceci démontre bien que lorsque la Lumière est projetée sur un solide avec un certain angle, ses incidences de propagations se réduisent par le fait qu’elles prennent un certain chemin et puis qu’elles se dévient de leur trajectoire initiale.

 

J’ai photographié plusieurs centaines de micro-minéraux, aucun m’avait renvoyé une aura aux couleurs d’un Arc-en-ciel, cela s’est réalisé que deux fois… Autant dire que la science n’est pas une certitude et que cela me soit arrivé le démontre bien. De semblables particularités polychromatiques ne peuvent pas se reproduire à présent. Suite à un incident survenu sur un échantillon de soufre j’utilise aujourd’hui des ampoules froides. En voulant photographier un magnifique et rare cristal translucide de soufre, de l’ancienne mine d’antimoine de Dahu près de Lubilhac (43) pour le mettre en collection, la chaleur de la lampe l'a réduit en gouttelette.

 

Pour les fondements de ces évènements spectraux, nous devons rappeler les relations technologiques spécifiques en phase entre les pixels de l’appareil photo et ceux de l’ordinateur. Chaque pixel sera un capteur photosensible essentiel dans la conversion du rayonnement de la Lumière qui le matérialisera sur l’image.

 

Newton qui était en quête d’analyse sur les mystères fondamentaux de la Lumière… se trouvait fortuné par les propos de Pie XII, pour qui : « …Il semble que la science d’aujourd’hui, en remontant des millions d’années en arrière, a réussi à être le témoin de ce Fiat-Lux primordial… ». Pour avoir risqué à considérer la place du Hasard dans une découverte, comparons cette approbation à celle de Poincaré pour qui le « …hasard n’est que la mesure de notre ignorance… », aurait-il eu sa place dans ce contexte… Y-a-t-il une certitude ou une incertitude dans chaque chose de l’existence… Cela peut amener à réflexion si l’on prend en compte l’évolution des concepts scientifiques qui au fil des temps font apparaitre ou disparaitre des certitudes… Le futur peut-il renvoyer nos visions dans les catacombes des Mythes et des Légendes…

 

Newton n’aura pas connu le monde merveilleux des technologies numériques. Qu'en aurait-il fait s’il avait vécu à notre siècle… Aurait-il été dans la réalisation des nouvelles technologies… Que penserait-il de cette formidable Lumière qui synthétise le son et l’image grâce à la fibre optique… Ce qui est stupéfiant c'est que ce simple petit cylindre de verre d’un diamètre inférieur à un millimètre, puisse véhiculer une onde spatiale, mais encore de la soumettre à un système ponctuel de guidage, pouvant transporter quelques 300 000 communications par seconde soit la vitesse même de la Lumière sur de très longues distances. Avec la concordance de ces nouveaux temps… quels auraient pu être les concepts scientifiques que nous mettrons tour à tour dans les tombeaux des catacombes… Et que serait-il gravé sur leurs Épitaphes…

 

 

Guy PEGERE

Membre de la Société Géologique de France

de l’Association Française

des Acteurs des Sciences de la Terre

de l’Association Française de Micro-minéralogie.

 

 

 

Récapitulatif :

 

Modélisation de la Lumière spectrale de la facette du spécimen n°1734

 

La Lumière spectrale du spécimen n° 1734 s’est accomplie d’une double projection en « optique géométrique », esquissant un angle à 90°, soit la configuration de la lettre V. Les deux faisceaux se sont prolongés jusqu’aux limites de l’écran de l’ordinateur. Si la surface de l’écran avait été plus grande, quels auraient été leurs agrandissements… (Voir croquis n°)

 

Modélisation de la Lumière spectrale de la facette du spécimen n°2574)

 

Sur la facette du spécimen 2574, il s’est produit un plan d’onde soumis à un phénomène de polarisation extensive sur toute sa surface. Soit une irisation que l’on peut comparer aux taches d’huile sur le goudron les jours pluvieux. Même si l’angle initialement est égal à 45°, la polarisation de la lumière serait due à de fines cristallisations octaédriques équilatérales en macles, nullement perceptibles à l’œil nu seulement à partir d’un grossissement de l’ordre X 60 (Voir croquis n°), qui ont formé un réseau de clivage et permis ce spectre.

 

Lexique :

 

Spectre : nom formé à partir de deux mots l’un Latin, l’autre Grec : Spectrum, mot du XVIe siècle au sens large d’apparition.

 

Le Rayon Réfléchi : retour lumineux d’un objet éclairé.

 

Le Rayon Incident : lumière provenant de la source vers un objet.

 

Image subliminale : stimulus incorporé dans un objet conçu pour être perçu au-dessous du niveau de conscience et qui ne peut pas atteindre un seuil suffisant pour provoquer une sensation sensorielle.

 

Spectre solaire : du grec : : " Spectrum ", il vient lui-même de " specto " lequel est le fréquentatif du mot latin " specio " qui signifie " je regarde ". Pour Newton il s’agissait d’un fantôme effrayant aux couleurs de l’Arc-en-ciel ou plus général une illusion, simulacre (ce que l'on voit mais qui n'a pas d'existence réelle).

 

Onde lumineuse : onde électromagnétique.

 

Macle : association de deux ou plusieurs cristaux sur un même minéral placé suivant des règles constantes bien définies.

 

Réflexion : c'est un changement de direction de la lumière qui se produit à la surface d’un objet.

 

Dioptrique : partie de l'optique géométrique qui s'intéresse aux problèmes de réfraction d'un rayon lumineux entre deux milieux.

 

Réfraction : se définit comme le changement de direction de la lumière qui passe d’un milieu à un autre.

 

Lumière incidente : Une lumière incidente est une lumière qui provient directement d'une source lumineuse et qui est réfléchie sur un sujet, un objet ou une surface.

 

* Librairie ouverte toute l’année, nombreux ouvrages anciens disponibles de plusieurs pays.

 

*Déjà mentionné, les photographies de chaque Microminéraux listées sur une banque de données numérisées.

 

*Bien qu’en possession de nombreux de ces ouvrages, j’ai pu néanmoins les consulter dans leur totalité à Montpellier.

 

*Échantillons n° 1734, et 2574, du filon sulfo-antimoniure de plomb du ravin (Courbachy) commune d’Ally (43).

 

 

Bibliographie :

 

Luc Ferry : Science et Avenir juillet/août 2017

 

Adolphe Ganot de son : « Traité Élémentaire de Physique Expérimental et Appliqué » (1874) « qu’à partir de la lumière artificielle, on n’observe pas d’autres couleurs, celles du spectre solaire ».

 

« Manuel d’Instrument Optique de l’École Nationale de l’Artillerie » (1916),

 

Véronique Chalmet : Comment Newton s’est mis le doigt dans l’œil pour découvrir la Nature de la Lumière. Hors-série Science de ça M’intéresse octobre-novembre 2017.

 

Mes Sites Internet : https://www.blog4ever.com/blogs/sciences

 

 

 



30/09/2019
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